En passant le Cap de Bonne-Espérance le 1er janvier, le trimaran Sodebo 3 avait toujours une avance de 570 milles sur la progression d'Idec Sport lors de sa conquête du Trophée Jules Verne en 2017. Une avance presque confortable qui a tout de même diminué de 80 milles en 24 heures.
La source de l'actualité Voile & Moteur
Était-ce dû à une brise moins soutenue ? En partie. Mais principalement en raison des performances d'Idec Sport et de l'équipage de Francis Joyon, qui ont dévoré les milles à un rythme stupéfiant à l'entrée des Quarantièmes Rugissants après s'être laborieusement extirpés de l'anticyclone de Sainte-Hélène. Et attention, Idec Sport a maintenu ces moyennes vertigineuses de plus de 35 nœuds tout au long de sa traversée de l'océan Indien !
Cela signifie qu'il n'y aura pas grand-chose à gagner pour Thomas Coville et son équipage. Maintenir cette avance d'environ 500 milles sera déjà un grand exploit sur cette étape de la course autour du monde où l'équipage de Joyon a été très rapide.
Cela reste néanmoins réalisable en restant devant le front qui devrait se former dans les prochains jours dans le sillage de l'Ultim aux couleurs de Sodebo, mais c'est un véritable défi, tout comme le Trophée Jules Verne, qui tient depuis sept ans, perché sur son temps infernal ! Accélérer, tenir bon, ne pas rompre... Jusqu'au bout, ces trois mots seront le mantra de l'équipage de Thomas Coville. Mais finalement, peu importe l'écart avec le fantôme d'Idec Sport : un simple mille d'avance pourrait suffire pour remporter le trophée !
Pendant ce temps, alors que l'équipage accumule les milles, l'homme des médias Léo Legrand ose envoyer le drone dans la brise pour capturer des images incroyables...