Naviguer en solitaire: Adopter l'esprit "Cueillir le jour" dans le Vendée Globe

Dès son plus jeune âge, Violette s'est impliquée dans le monde de la voile de compétition. Après avoir atteint le plus haut niveau en voile légère 420, traversé la Manche en Optimist à l'âge de 15 ans, puis le détroit de Gibraltar à 16 ans, la navigatrice de La Rochelle a développé une passion pour la course au large.

En 2018, elle décide alors de se lancer dans sa première aventure, la Mini Transat, devenant la plus jeune femme à participer à cette course. Violette ne s'arrête pas là. Un an plus tard, elle rejoint le circuit Figaro et participe à la Solitaire du Figaro pendant trois saisons consécutives pour perfectionner ses compétences en vue du Vendée Globe 2024. Déterminée, c'est en 2023 qu'elle acquiert son IMOCA, le Farr design de Jean Le Cam, qui avait déjà effectué cinq tours du monde.

La première année de Violette sur le circuit IMOCA s'annonce prometteuse, alors qu'elle progresse dans la classe IMOCA à dérives avec son co-skipper Damien Guillou, tout en participant en solitaire au Retour à La Base. Elle est encore en quête de financements pour sa campagne du Vendée Globe, mais elle espère toujours être sur la ligne de départ de la course en solitaire autour du monde le 10 novembre.

Lors d'une course dans des conditions très difficiles, avec des vents moyens dépassant les 35 nœuds, le foc de brise J3 de Violette Dorange s'est détaché et est tombé à l'eau. Sa voile est passée par-dessus bord, mais elle a réussi à la récupérer.

Elle rapporte que la cause était la rupture d'une pièce qui attache la voile au mât. Désormais sans voile de brise appropriée pour les conditions difficiles, Violette déclare qu'elle devra faire preuve de patience et attendre de pouvoir grimper au mât. Elle explique :

"J'étais sous J3, la voile utilisée par gros temps. J'ai vu qu'elle était tombée à l'eau parce que le système qui la maintient s'est cassé. Je me suis d'abord concentrée sur sa récupération, mais j'ai eu du mal parce qu'il y avait 35 nœuds. Quand je l'ai récupérée, je l'ai mise dans la descente, mais en même temps, j'ai cassé la charnière de la trappe de la cale à voile. L'eau s'est engouffrée, c'était vraiment pénible ! J'ai rangé le J3, fermé la trappe du mieux que j'ai pu et j'ai attendu un peu. J'ai un peu réparé la voile, j'ai récupéré ma drisse et c'est là que j'ai vu que ce n'était pas le crochet qui était cassé mais une pièce qui sécurise la voile. C'est dur parce que cela signifie que je n'ai plus de voile de brise pour les vents forts, mais en ce moment, j'ai encore des vents moyens à 35 nœuds avec des rafales à 40 nœuds. Je vais devoir être patiente ! Et dès que je pourrai, il faudra que je grimpe au mât !"

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